Tribune de l'EWGIC sur la mise en oeuvre du programme EIC Accelerator

L’EWGIC appelle le Parlement et la Commission Européenne à prendre des mesures immédiates, en lien avec l’Agence exécutive des PME (EASME), pour que l’EIC Accélérateur puisse évoluer vers un « EIC Airdrop » et continuer à financer les start-ups et les PME innovantes, déjà durement affectées par la situation.

Selon l'EWGIC, les principaux problèmes à résoudre concernent :

• Sursouscription, qui aura des effets négatifs sur le programme et le nombre de PME financées, à moins que des efforts soient faits pour augmenter les budgets ou limiter le nombre de resoumissions,

• Critères d’évaluation, qui doivent être clarifiés pour assurer un traitement équitable de toutes les propositions,

• Projets en cours doivent pouvoir continuer, grâce à un préfinancement supplémentaire et à des méthodes de reporting simplifiées.

L’appel à projet clôturé en mars a été repoussé de 2 jours afin de laisser du temps aux entreprises souhaitant déposer des dossiers pour lutter contre l’épidémie liée au Covid-19. Toutefois, l’enveloppe financière allouée aux entreprises reste inchangée, alors que les candidatures ont plus que doublées (en moyenne, l’EIC reçoit environ 1800 demandes, celles-ci sont passées à environ 4000). Il est estimé un taux de succès de seulement 1% des candidatures à cet appel.

Le COVID 19 va-t-il signer la fin de l’EIC Accélérateur ? Ou l’EIC accélérateur pourra-t-il réanimer les PME européennes championnes dans leurs domaines, actuellement en grande difficulté ? Seul le temps le dira. Selon l’EWGIC, il est encore possible d’agir et de changer d’issue, mais il n’y a pas de temps à perdre. L’EWGIC propose par exemple d’ouvrir un appel à projet supplémentaire entre mai et octobre sur l’EIC Accélérateur, ainsi qu’un budget spécifique réservé aux projets liés au COVID-19.